La Fonderie Darling abrite, depuis son décès en 2003, tou­tes les archives et les oeuvres de ce legendaire personnage urbain montréalais qu’a été le Grand Anto­nio. Pour certains, il évoque le jeu, alors qu’il apparaissait dans les écoles proposant aux enfants de s’accrocher à ses longues dreads et, tournant sur lui-même, se transfor­mait en manège. Pour d’autres, il était l’homme le plus fort du monde lorsqu’il tirait des autobus plein à craquer de passagers stupéfaits.

Le American Folk Art Museum de New-York présente une expo­sition regroupant des artistes d’art brut qui intègrent la performance, le rituel, les actions publiques dans leurs oeuvres, un thème prédes­tiné à la première présentation ins­titutionnelle du Grand Antonio.