Pour cette 4ème soirée du cycle de performances Les caresses qui nous unissent, la Fonderie Darling invite le public à découvrir le travail de l’artiste pluridisciplinaire Lara Kramer. Ensuite et jusqu’à la fin de la soirée, la Place Publique se transforme en piste de danse au rythme rock et funk du DJ set de Louis Philippe Moore.

DÉROULÉ

18H00 / This is the Place Where We Pray par Lara Kramer
20H30 à 22H / DJ set par Louis Philippe Moore

Bar-terrasse ouvert jusqu’à 22h

LARA KRAMER / THIS IS THE PLACE WHERE WE PRAY

This is the Place Where We Pray est une quête ancrée dans la durée qui plonge dans le silence et l’immobilité. S'appuyant sur la fondation posée par l’œuvre d’art visuelle de 2022 (Baptiste et Kramer) du même nom, ce projet utilise l’œuvre originale et le processus de sa création, son histoire et sa vie comme référence intime pour la prise en main instinctive de la Place Publique par l’artiste. Ce travail cherche à étendre la portée sensorielle et dimensionnelle de l’œuvre originale à travers des expériences expérimentales et des connaissances du lieu et de ses relationalités.

Située à l’extérieur de la Fonderie Darling, This is the Place Where We Pray vise à dévoiler de nouveaux modes d’expression et un large éventail d’histoires à travers la visualisation, l’activation et l’incarnation de l’œuvre originale par Kramer. Bien que l’œuvre ne soit pas révélée, l’activation est un lieu où les frontières du temps, de la mémoire et de l’espace se brouillent, avec une précision et une intention imprégnées de signification. Le projet invite les spectateurs à s’immerger dans le récit en cours et offre à certains le choix de transgresser les limites conventionnelles aux côtés de l’artiste.

Lara Kramer est une interprète, chorégraphe et artiste anishinaabe multidisciplinaire d’origine mixte oji-cri et colon, qui a grandi à London, en Ontario. Elle vit et travaille à Tiohtiake/Mooniyang/Montréal. Ses œuvres chorégraphiques, sa recherche et sa pratique sur le terrain au cours des quatorze dernières années ont été fondées sur les relations intergénérationnelles, le savoir intergénérationnel et les répercussions des Pensionnats Indiens du Canada. Elle est la première génération de sa famille à ne pas avoir fréquenté les pensionnats. Ses créations sous forme de danse, de performance et d’installation ont été présentées au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Martinique, en Norvège, aux États-Unis et au Royaume-Uni.