Les objets situés dans le voisinage les uns des autres, même ceux qui n’ont rien en commun, tels un vieil écran d’ordinateur et un évier avec un robinet qui doit être fait en laiton, ont souvent le sentiment d’être des parties d’un tout, d’un corps qui n’existe plus et qu’eux-mêmes, exhumés du tombeau de quelque rite funèbre inconnu, doivent faire partie d’un monde plus vaste, oublié. Une force doit avoir existé qui était à même d’animer leur corps, bien qu’ils ne sachent rien d’une telle force. Dans ce monde, il'y avait tout ce qui peut être oublié: des idées, des choses, des livres qui n’ont jamais été écrits ou constitués de quelque façon que ce soit. Il y avait des fêtes pour célébrer l’indécouverte de quelque chose ou de quelqu’un, des langues qui sont mortes ainsi que tous les mots, expressions et métaphores qui n’ont pas réussi à se manifester dans le monde du dehors.
Le mot Alluvia décrit la réalité changeante, imprévisible des dépôts charriés par les courants d’une rivière: enrichissant le sol, entraînant des fragments et formes décomposés que l’on ne saurait identifier, tantôt pierres précieuses, tantôt rejets d’hydrocarbures. Alluvia est un lieu entre deux mondes – qui n’est plus une rivière, mais qui n’est pas encore la terre, son caractère migratoire le situant entre l’eau et la terre.
Le langage de l’art ne connaît pas de frontières; il peut être étiré et étendu aussi loin que nécessaire. À ses frontières, il y a des territoires qui ne peuvent être appelés art, ou qui ne le sont pas encore devenus, bien qu’ils en relèvent quelque part. Il est possible de marmonner, de bourdonner, de siffler, de fredonner, et tout ceci sera une expression du monde, racontant une histoire à son propos. Le marmonnement, le fredonnement et le grommellement sont également des voix du monde. Même le silence peut être considéré comme un langage, lorsque le fredonnement et le bourdonnement se taisent, mais dans l’obscurité et les profonds abîmes du monde, il y a encore quelque chose qui parle – et ce quelque chose est silencieux.
Acclamé par la critique, Blue Republic est une collaboration multidisciplinaire des artistes Anna Passakas et Radoslaw Kudlinski. Blue Republic s’est produite dans des présentations, des expositions et des projets au Canada et dans le monde entier, notamment au Ludwig Forum for International Art à Aix-la-Chapelle; au Centre d’art contemporain du château d’Ujazdow à Varsovie; à la Galleria d'Arte Moderna de Bologne (Officina America); à la Galerie Julio Gonzales à Paris; à la Cultural Services Co-op de Siem Riep au Cambodge; à Curitiba au Brésil; à Tokyo au Japon; ainsi qu’à la Galerie René Blouin, aux Oakville Galleries, à la Galerie d’art de Sudbury, au MacLaren Art Centre et à la Doris McCarthy Gallery.
Le travail du duo a été discuté dans Flash Art, Art Papers, C-Magazine, Border Crossings, Parachute, Espace Sculpture, Canadian Art, le Globe and Mail, Le Devoir.
Blue Republic
Acclamé par la critique, Blue Republic est une collaboration multidisciplinaire des artistes Anna Passakas et Radoslaw Kudlinski. Blue Republic s’est produite dans des présentations, des expositions et des projets au Canada et dans le monde entier, notamment au Ludwig Forum for International Art à Aix-la-Chapelle; au Centre d’art contemporain du château d’Ujazdow à Varsovie; à la Galleria d'Arte Moderna de Bologne (Officina America); à la Galerie Julio Gonzales à Paris; à la Cultural Services Co-op de Siem Riep au Cambodge; à Curitiba au Brésil; à Tokyo au Japon; ainsi qu’à la Galerie René Blouin, aux Oakville Galleries, à la Galerie d’art de Sudbury, au MacLaren Art Centre et à la Doris McCarthy Gallery.
Le travail du duo a été discuté dans Flash Art, Art Papers, C-Magazine, Border Crossings, Parachute, Espace Sculpture, Canadian Art, le Globe and Mail, Le Devoir.
Blue Republic est basé à Toronto au Canada et à Cracovie en Pologne.