Massimo Guerrera  /  Un trait d'union entre le visible et l'invisible (Darboral)

Un trait d'union entre le visible et l'invisible (Darboral), une œuvre intemporelle de Massimo Guerrera, s’articule autour de plates-formes artistiques et spirituelles, qui invitent le visiteur à prendre part à différents rituels. Partages de nourriture à l’occasion de repas et suçage de noyaux, ateliers de créativité lors de moulages corporels et adaptation de prothèses, prise de conscience des modes d’ouverture physique et psychique, méditation, donnent lieu à une série d’éléments dont les traces de passage composent Darboral. C’est un travail qui se concentre sur les rythmes de l’expérience créative, sur ses états d’esprit et le partage de ce processus avec l’autre. Se déplaçant de l’atelier à la salle d’exposition sur un patchwork de tapis amovibles, cet espace de contemplation redonne à l’œuvre d’art sa fonction première, au service d’un rituel. 
Par sa quête de spiritualité, Massimo Guerrera invite le public à accéder à des sphères supérieures dont le volume immatériel et les arborescences emplissent avec volupté le vide sacré de la Fonderie Darling.

Stephen Beaupré, Céline Bonnier, Sylvie Cotton, Daniel Danis, Yves Graton, Corine Lemieux, Ginette Rioux, Tamar Tembeck, Anne-Marie Ninacs ont participé à cette phase de Darboral.

Massimo Guerrera

Né en Italie à Rome en 1967, Massimo Guerrera détient un Baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (1992). Il demeure et travaille à Montréal. Massimo Guerrera utilise le corps et l’architecture pour traiter des échanges entre les êtres humains. Ses performances, sculptures, dessins et peintures évoquent et provoquent des rencontres qui transforment les relations sociales des gens concernés, spectateurs des interventions de l’artiste. En 1998, Guerrera a été invité par les revues Parachute et Beaux-arts à présenter son installation Siège social temporaire à Paris. Ses projets Porus et Darboral ont alors été montrés dans plusieurs lieux de diffusion nationaux ou internationaux.

Les œuvres de Guerrera figurent dans un nombre de collections importantes, incluant celle du Musée des beaux-arts de Montréal, la Banque d’œuvres d’art du Canada, le Musée national des beaux-arts du Québec, ainsi que plusieurs collections corporatives et particulières.