Conversation : An Chorong, Amanda Trager

La Fonderie Darling à le plaisir de vous convier à venir rencontrer les artistes en résidences Amanda Trager (États-Unis) et An Chorong (Corée du Sud) lors d’une conversation avec Alexandre Piral, responsable des programmes publics, suivie d’une période de questions et d'échanges.

> L’événement aura lieu en anglais, avec traduction partielle en français sur demande.
> De la nourriture et des rafraîchissements seront servis au salon du 3ème étage, accessible par escaliers.

Les expositions en cours seront également ouvertes au public jusqu'à 22h. 

 

AMANDA TRAGER présentera des recherches questionnant la neutralité supposée des principes de conception occidentaux. Les formulations, par exemple, de l'espace négatif (relations figure/fond et espace blanc) réifient-elles les tendances de l'humanité à objectiver et à dominer les autres ? Le vase de Rubin, l'exemple visuel d'espace négatif le plus couramment utilisé, sera examiné en lui-même et utilisé pour étudier la vie de la figure la plus connue de la résistance à l'esclavage à Montréal (et au Canada), Marie-Joseph Angélique, en relation avec son alliance avec le serviteur blanc engagé, Claude Thibault. Trager discutera également de la façon dont elle prévoit réaliser cette recherche en tant qu'œuvre d'art et, en outre, décrira le chevauchement formel et conceptuel entre ce travail et un projet en cours avec Moskowitz, son mari et collaborateur.

 

Dans ses propres mots, voici ce que l’artiste AN CHORONG partagera avec le public : 

« Au cours des deux derniers mois, j'ai pris autant de photos que possible à Montréal et au Québec avec mes appareils photo numériques et argentiques.  J'essaie de créer un magazine photo sans texte avec toutes les photos que j'ai prises ici.   Le livre n'a pas de sens ou de but précis et n'essaie pas de dire quoi que ce soit. Il s'agit d'un travail qui se concentre davantage sur le format de l'édition photographique et sur l'histoire que la photographie crée d'elle-même.

Les photos seront imprimées sur du papier format tabloïde glossy qui rappelle celui d'un prospectus.  Je plierai le centre des pages et les relierai ensemble à l'aide d'un simple élastique afin que les spectateurs puissent le détacher et convertir les pages comme ils le souhaitent.  Certains choisiront de le regarder comme un  magazine, d'autres pourront accrocher les photos au mur.

Ce livre devrait naturellement rappeler aux spectateurs l'environnement visuel actuel saturé d'informations et  d'images de consumérisme sorties des magazines de mode et autres publications lifestyle. »