Deborah Anzinger

« La structure physique de notre monde, notre place dans celui-ci et les histoires que nous créons à travers lui, sont des indicateurs de relations syntagmatiques résiduelles à l'espace (l'espace du territoire, l'espace des corps racisés et genrés) que le projet du colonialisme et de l'empire a laissé sur la culture. Ainsi l'esthétique de notre environnement psychique et physique est conçue de manière à idéaliser les relations binaires patriarcales entre le sujet et l'objet (par le biais de la pénétration de l'espace, de la domination, de la capacité à extraire des ressources). De même, les corps et les âmes sont distribués en fonction d'une hiérarchie de valeurs fondée sur ces concepts — le tout constituant les bases du capitalisme. Mon travail actuel porte sur les paradigmes écologiques et la syntaxe esthétique de ces idéologies héritées, que je cherche à déconstruire et à reformuler [dans le but] d'envisager des paradigmes de valeur et d'espace nouveaux, plus équitables. »

(extrait d'un texte de Deborah Anzinger sur son site Web, traduit de l'anglais)

Biographie

Deborah Anzinger est une artiste jamaïcaine qui vit et travaille à Kingston. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles en Jamaïque mais aussi aux États-Unis, à Porto Rico et au Royaume-Uni. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions, tels que la bourse de la Fondation Pollock-Krasner en 2018. 

Expositions récentes

2019

Resisting Paradise, Fonderie Darling, Montréal (Canada)

The Other Side of Now, Perez Art Museum, Miami (USA)

Resisting Paradise, Pública, San Juan (Porto Rico)

Deborah Anzinger: An Unlikely Birth, Institute of Contemporary Art, University of Pennsylvania, Philadelphie (USA)

2018

Erosion, Sargent's Daughters, New York (USA)

TAILBONE, 47 Canal Gallery, New York (USA)

2017

No Commission, The Dean Collection + Bacardi, Miami (USA)

Elaine, let's get the hell out of here, Nicelle Beauchene Gallery, New York (USA)

The Coverly Set, Sargent's Daughters, New York (USA)